ASSOCIATION ENVIRONNEMENTALE DONGEOISE des ZONES à RISQUES et du PPRT :
aedzrp44@gmail.com
IMPORTANT : En ligne sur le site de la Préfecture, un Formulaire à conserver précieusement !
En cas de réclamation à l’encontre du fonctionnement d’une ou de plusieurs installations classées industrielles ou agricoles (bruit, odeur, pollution de l'eau ou de l'air, déchets, impact sur la santé, impact sur la sécurité ...) il est à adresser à :
pref-icpe@loire-atlantique.gouv.fr
L'AEDZRP vous remercie de lui adresser copie de votre réclamation
DECEMBRE 2024
07 DECEMBRE 2024 : Fuites à la raffinerie - Une action pour pointer les "incidents" qui se répètent
Nous n'étions certainement pas assez nombreux.ses ce samedi matin 07 décembre devant l'entrée sud de la raffinerie. Mais il n'en demeure pas moins, quoi qu'en dise la direction de la raffinerie, que :
- les incidents/accidents de différentes natures se répètent trop souvent ces dernières années sur le site
- que la politique du moindre coût est privilégiée quand il s'agit de la maintenance (inspections de certaines installations reportées, travaux réalisés sous la contrainte des mises en demeure - 9 en 5 ans ...).
Si la fuite du 23 novembre dernier n'est pas due à la vétusté, elle ne doit pas faire oublier la réalité de l'état du site !
27 fuites recensées par l'association depuis 2019 ! Et ce ne sont peut-être pas les seules ...
Lire la prise de parole de l'AEDZRP à l'occasion du rassemblement
07 DECEMBRE 2024 : Rapport INERIS suite à la fuite du Bac P551 - Le Président du Comité de suivi de l’application de la charte de déontologie de l’INERIS remet en cause le délai de communication de l'industriel
Le 23 juillet 2023, estimant que les délais de publication de l'étude d'impact sanitaire s'allongeaient, l'AEDZRP s'était adressée au comité de suivi de l'application de la charte de déontologie de l'organisme.
Par un courrier en date du 06 décembre 2024, son président "déplore que les résultats de l’étude aient été rendus publics plus d’un an et demi après la pollution, alors qu’un rapport intermédiaire avait été produit par l’Ineris dès janvier 2023".
Il confirme également que les représentant.es de l'INERIS auraient participé à la CSS du 06 septembre dernier si l'industriel les avait sollicité.es dans un temps raisonnable.
On comprend qu'au vu de l'ensemble des questions qui se posaient, il était plus confortable pour lui de ne pas permettre à l'INERIS d'y répondre ! Encore une belle preuve de TRANSPARENCE !!!
Lire la réponse adressée à l'AEDZRP
06 DECEMBRE 2024 : Projet TAKE KAIR - La concertation préalable aura lieu à partir du 16 décembre prochain
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06 DECEMBRE 2024 : YARA - Nouvelle Commission de Suivi de Site - Le collectif des associations tente de se faire entendre !
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NOVEMBRE 2024
25 NOVEMBRE 2024 : TOTALEnergies - Une fuite de plus ...
Samedi 23 novembre à 22h50, une fuite de pétrole brut est détectée suite à une rupture de canalisation de 2 cm sur une canalisation de l'appontement 6.
Selon les services de l'Inspection des Installations Classées l’origine de cette rupture reste à déterminer.
15 000 litres de pétrole brut se sont déversés dans la Loire avant que la fuite soit colmatée vers 1h50 le dimanche 24 novembre.
Lire le communiqué adressé par l'AEDZRP à la presse
15 NOVEMBRE 2024 : Méthaniseur de la Barillais - la liste des déchets admis s'allonge ...
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10 NOVEMBRE 2024 : Transparence sur les risques industriels
Afin de rendre plus accessibles les résultats des contrôles réalisés par les services de l’Etat sur les installations Seveso, la Métropole de ROUEN a développé une cartographie dynamique avec un code couleur en fonction des derniers rapports de contrôle et des dernières décisions administratives préfectorales : https://www.metropole-rouen-normandie.fr/les-controles-des-sites-seveso-sur-le-territoire-metropolitain#
L'association AMARIS (association nationale des collectivités pour la maîtrise des pollutions et risques industrielles) dont sont membres la mairie de Montoir de Bretagne et la CARENE proposera un échange le 12 décembre 2024 aux collectivités de son réseau sur cet outil qui permet à chacune et chacun de rendre accessible le suivi des inspections des sites Seveso.
Cet outil aurait tout intéret à se développer sur notre territoire et à s'élargir aux sites industriels ICPE (Installations Classées pour l'Environnement) sous le régime de l'autorisation et de l'enregistrement.
06 NOVEMBRE 2024 : YARA - CSS exceptionnelle - Des questions mais pas de réponse ...
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02 NOVEMBRE 2024 : Exigeons la transparence sur le devenir du site de YARA !!!
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OCTOBRE 2024
26 OCTOBRE 2024 : L'ARS prend enfin le temps de s'adresser aux Dongeoises et Dongeois au sujet des mesures de benzène ...
Le courrier reçu ce jour fait suite à deux envois :
- celui adressé par l'AEDZRP au lendemain de la Commission de Suivi de Site du 06 septembre (voir notre publication en date du 12 septembre 2024)
- celui adressé par l'AEDZRP et la plupart des participant.es à la réunion publique du 15 octobre dernier (voir notre publication en date du 16 octobre 2024).
Si les éléments du courrier concernant notamment les effets cancérogènes sont justes, l'ARS ne répond malheureusement pas aux attentes et aux inquiétudes de la population suite à la fuite du P551 :
- Aucune proposition d'information en direction des professionnels de santé
- Aucune proposition de dépistage proposé aux riverain.es qui le souhaiteraient
- Aucune annonce concernant un protocole d'information assorti de consignes adaptées pour permettre la protection de la population riveraine si un tel événement devait malheureusement se reproduire.
Quant aux inquiétudes relatives aux dépassements horaires enregistrés régulièrement par le capteur de la rue Pasteur, l'ARS continue à se retrancher derrière une comparaison à la moyenne annuelle ... Seule valeur réglementaire à ce jour et qui ne lui permet donc pas de faire pression sur l'industriel pour l'obliger à baisser les pics horaires retrouvés ...
Lire la réponse de l'ARS
25 OCTOBRE 2024 : TOTALENERGIES - Absence de transparence envers la population mais aussi les services de l'Etat !
DEUX FUITES D’HYDROGÈNE PASSÉES SOUS SILENCE !!!
Le 17 octobre dernier, le directeur du site de la raffinerie mettait en avant la transparence qu'il disait mettre en œuvre notamment en direction des riverain.es ...
Chacune et chacun pouvait mesurer l'écart entre les propos et les actes ... Les exemples ne manquent malheureusement pas, le dernier en date et pas des moindres, celui de l'étude d'impact sanitaire du 20 janvier 2023 soustrait à la population pendant 20 mois !!!
La publication récente du dernier rapport de visite d'inspection vient à nouveau le prendre en flagrant délit de rétention d'information !
Suite à la détection d'une fuite enflammée d'hydrogène sur une vanne équipant une tuyauterie de la raffinerie qui a provoqué le déclenchement du POI le 10 septembre dernier au matin, les services de la DREAL se sont rendus sur place dans l'après-midi.
Suite à cette visite d'inspection la consultation d'un dossier révèle que deux fuites d'hydrogène avaient déjà eu lieu sur le même dispositif sans qu'aucune déclaration n'ait été faite auprès des services de l’État !!!
Au-dela de ce manque de transparence, se pose la question de la sécurité et du suivi autour des système d’obturation de fuite en marche (ou SOFM).
Par ailleurs, il est à noter également que TOTAL manque aussi de transparence vis à vis de son proche voisin ANTARGAZ : malgré leur POI commun, TOTAL n'a pas jugé nécessaire de l'informer du déclenchement du sien suite à cette fuite ...
Des éléments qui, à nouveau, ne sont pas de nature
à rassurer la population !
22 OCTOBRE 2024 : Santé Publique France va étudier la santé des riverain.es de bassins industriels
Habiter près d'un bassin industriel, quelles conséquences pour la santé ? Pour répondre à cette question, Santé publique France souhaite mettre en place une étude épidémiologique. Excellente nouvelle pour les riverain.es concerné.es mais pas si simple dans la pratique !
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20 OCTOBRE 2024 : Donnez votre avis sur des projets qui concernent le territoire !!!
Actuellement, plusieurs consultations sont en cours sur des sujets qui nous concernent :
- Le projet EOLE jusqu'au 23 novembre 2024 : construction d'une plateforme d’assemblage pour les éoliennes posées et flottantes, destinée au déploiement des futurs parcs éoliens en mer de la façade atlantique. Elle serait située à Saint-Nazaire, sur le site industrialoportuaire, principalement composée d’un quai de 780 m, de dispositifs de stockage des composants à terre et sur le plan d’eau, et d’un ponton spécifique pour les navires de service. https://participez.eole.port.fr/
- Renouvellement de l'autorisation des travaux de dragage et de gestion des sédiments du Grand Port Maritime de Nantes - Saint-Nazaire jusqu'au 07 novembre 2024. https://www.registre-dematerialise.fr/5556/
- Plan Local d'Urbanisme Intercommunal (PLUI) modification n°3 jusqu'au 21 novembre. https://www.registre-numerique.fr/modif3plui-pda-carene
16 OCTOBRE 2024 : Fuite du bac P551 - Nouvelle réunion publique organisée par l'AEDZRP -
Une cinquantaine de personnes était présente. Sans surprise, les représentants de l'ETAT, de la DREAL, le directeur de TotalEnergies, l'ARS avaient décliné l'invitation.
Le directeur d'Air Pays de la Loire, le représentant CGT des salarié.es de la raffinerie, le maire de Montoir de Bretagne avaient accepté de venir participer aux échanges ainsi que le maire de la commune accompagné de plusieur.es adjoint.es.
Les représentant(e)s des listes d'opposition étaient également présent.es.
Plusieurs intervenant.ess ont témoigné de leur incompréhension face au mutisme des autorités. Ils et elles ont exprimé leurs fortes inquiétudes. Nombreux et nombreux ont été celles et ceux qui ont condamné les manœuvres de l'industriel et la complaisance de l'Etat.
Le maire de la commune quant à lui indiquait que, si malheureusement un nouvel accident devait se reproduire, il gérerait différemment sa communication.
Face au silence assourdissant de l'ARS, l'AEDZRP proposait un nouveau courrier à la signature des participant.es.
Sollicité par l'association, le Député de la circonscription s'adressait dès le 11 octobre à la Ministre de la Santé afin de demander la saisine de l'IGAS (Inspection Générale des Affaires Sociales) afin de comprendre les dysfonctionnements ayant entraîné une telle situation.
Lire le courrier adressé par le Député à la Ministre de la Santé
Consulter le document présenté aux participants
Lire l'article publié par Presse Océan à l'issue de la réunion
14 OCTOBRE 2024 : A Campbon, le projet de plateforme logistique ne passe toujours pas ...
On ne peut que les comprendre compte-tenu du nombre d'industriels qui ne respectent pas les normes (voir publication ci-dessous) et de l'absence de transparence qui entoure généralement tous ces projets !
10 OCTOBRE 2024 : Incendie Bolloré Logistics (janvier 2023) - des déchets dangereux étaient stockés sans l'autorisation requise
Les marchandises à l'origine de l'incendie Bolloré Logistics survenu le 16 janvier 2023 à Grand-Couronne (Seine-Maritime) n'étaient pas franchement celles prévues par l'arrêté d'autorisation de l'entrepôt où elles étaient stockées.
Lire l'article publié par Actu-environnement sur ce sujet
07 OCTOBRE 2024 : SFDM - Quand l’État peine à respecter les règles de sécurité de ses propres sites industriels ...
D’après le Journal officiel du 19 janvier 2022, l'État s'est fait acquéreur des 9 505 actions de la Société française Donges-Metz (SFDM), filiale de Bolloré energy (soit 95,05 % du capital) pour 31,039 millions d'euros.
On pourrait ainsi espérer qu'il se montre exemplaire en appliquant la réglementation que certains industriels ont l'habitude de contourner.
Pourtant, les rapports des dernières visites d'inspection des parc A et B prouvent le contraire :
- Parc A (secteur Bossènes)
L’examen de deux Mesures de Maîtrise des Risques (MMR) visant à limiter un épandage dans une pomperie a montré des incohérences entre les éléments de l’étude de dangers et leur déclinaison sur le site.
En outre l’efficacité des MMR n’est à ce stade pas démontrée.
L’exploitant, dans le cadre de l’instruction en cours de l’étude de dangers, doit clarifier les MMR ou barrière de sécurité agissant sur les différents scénarios de fuites possibles au niveau des pomperies n°2 et n°3 et démontrer leur efficacité et le caractère adapté de leur cinétique de mise en œuvre.
De manière plus générale, ces remarques devront être prises en compte pour les autres installations du site présentant des configurations similaires.
Les tests et la maintenance des dispositifs de sécurité examinés sont toutefois satisfaisants.
Par ailleurs, une réponse aux constats de la dernière inspection (07/06/2023) est attendue, tout comme la transmission de la dernière version du Plan d’Opération Interne du site.
Le dernier POI transmis à l’administration est la version de janvier 2020. L’exploitant précise lors de la visite qu’il existe une version 2023 du POI, dont une mise à jour est en cours. Sa transmission est annoncée pour mi-septembre 2024.
- Parc B (secteur SEM)
L’Étude de Dangers, les fiches descriptives des mesures de maîtrise des risques et les fiches de tests doivent être mises à jour et mises en cohérence l’une avec l’autre.
La MMR C est à revoir et sa performance est à démontrer.
Le suivi des eaux souterraines est à ajuster (respect des recommandations de l’étude
hydrogéologique, nouveaux piézomètres, paramètres à suivre, transmission des résultats).
L’analyse des émissions sonores de la pomperie HP est à réaliser et des actions correctives doivent être engagées pour respecter les valeurs limites d’émission.
Consulter le rapport de la visite d'inspection du 28 août 2024 (parc A)
Consulter le rapport de la visite d'inspection du 28 août 2024 (parc B)
05 OCTOBRE 2024 : Rendez-vous Majeurs - Risques technologiques et territoires
L'intégralité de la journée est accessible en replay à l'adresse suivante :
https://www.amaris-villes.org/les-rendez-vous-majeurs2-levenement-est-en-replay/
SEPTEMBRE 2024
30 SEPTEMBRE 2024 : Elengy - Ne pas procrastiner quand il s'agit de sécurité !
Pour en savoir plus sur le sujet
24 SEPTEMBRE 2024 : Cinq ans après Lubrizol, la préparation à un accident majeur reste insuffisante ...
Si un nouvel accident survenait de jour, il pourrait être très mal géré. C'est ce qui ressort des conclusions d'une vaste étude scientifique publiée à la veille du cinquième anniversaire de l'incendie de l'usine chimique rouennaise.
- Des comportements contraires aux consignes de mise à l'abri
Parmi les questions auxquelles ont cherché à répondre les scientifiques figurait celle de savoir si l'agglomération de Rouen était préparée à un nouvel accident de ce type. La réponse est non au regard du comportement de la population constaté le jour du sinistre. « De nombreux comportements contraires aux consignes de mise à l'abri (voire de confinement) ont été recensés qui, si le même incident avait eu lieu de jour (rentrer chez soi, chercher les enfants, prévenir la famille, etc.), auraient abouti à l'engorgement probable des réseaux (routiers et téléphoniques) », rapporte l'étude.
- Un décalage entre la communication de la préfecture et la population
Le décalage entre la préfecture, communiquant sur les faits quantitatifs du risque, et la population, vivant une perception sensorielle (vision, odeur, gêne respiratoire, maux de tête, nausées), est particulièrement illustratif du travail qui reste à produire pour améliorer la culture du risque au sein de la métropole », rapportent les auteurs, après avoir analysé le comportement des populations durant l'incendie.
Consulter le rapport rédigé par les scientifiques à la suite de leur étude
14 SEPTEMBRE 2024 : Hydrogène - une énergie trop belle pour être verte ?
L'hydrogène est présenté comme une des solutions à la transition énergétique et à la crise climatique. Comme dans de nombreuses régions (Normandie, Bretagne), la promesse d'une énergie propre favorisant le développement économique séduit en Pays de la Loire et tout particulièrement en Loire Atlantique.
Nantes Saint-Nazaire Port considère que la production et l’usage d’hydrogène constituent une étape indispensable dans la démarche de décarbonation du GPMNSN.
Lancée officiellement le 19 février 2024, la "Zone Industrielle Bas Carbone" (démarche pilotée par l’ADEME dans le cadre du programme France 2030) a pour objectif de réduire de 50 % les émissions sur la zone d’ici 2030 et atteindre la neutralité carbone en 2050.
Dans ce contexte, plusieurs projets pointent leur nez : GOCO2, LHYFE, TAKE KAIR ... Comme l'atteste le numéro 109 du magazine du grand port publié en avril 2024.
A quel coût non seulement financier mais aussi environnemental et sanitaire ?
L’hydrogène est-il la solution miracle pour opérer la transition énergétique ?
Pouvoirs publics, investisseurs, industriels et de nombreux exécutifs régionaux l’affirment.
Pourtant, derrière les promesses, la réalité est plus nuancée. Le documentaire "Hydrogène, la belle promesse" décrypte l’engouement pour cette énergie largement subventionnée, mais toujours loin d’avoir fait ses preuves.
A lire également l'article publié sur le site de France 3 Pays de la Loire.
13 SEPTEMBRE 2024 : Saint-Nazaire, malade de ses industries
Les deux derniers volets d'une enquête à lire absolument en accès libre : https://splann.org/enquete/pollution-saint-nazaire/
12 SEPTEMBRE 2024 : Fuite du bac P551 - l'AEDZRP s'adresse de nouveau au sous-préfet et à l'ARS
Suite à la Commission de Suivi de Site du 06 septembre dernier (voir publication ci-dessous) qui n'a pas répondu à l'ensemble des questions posées par les dongeoises et Dongeois, l'AEDZRP s'adresse de nouveau à l'ARS pour lui demander de bien vouloir répondre à ses demandes transmises par courrier le 20 juillet dernier. Un second courrier est également transmis au sous-préfet pour lui demander d'organiser une réunion publique d'information afin que la population puisse obtenir les informations qu'elle attend depuis maintenant plus de 20 mois.
Lire le courrier adressé à l'ARS
Lire le courrier adressé au sous-préfet
10 SEPTEMBRE 2024 : Fuite du bac P551 - Commission de suivi de site du 06 septembre : la fabrique de l'ignorance demeure
Nous attendions avec la plus grande impatience la tenue de cette commission pour obtenir les réponses à nos questions, parmi lesquelles :
- Qui avait eu connaissance du rapport de l'INERIS du 20 janvier 2023, diffusé 20 mois après sa remise à l'industriel ?
- Pourquoi n'avait-il pas été diffusé alors que tout le monde attendait sa publication ?
- Pourquoi, alors que dans ce rapport l'INERIS concluait que : "Les risques sanitaires sont exclusivement portés par le benzène, dont la concentration moyenne journalière dépasse pour ces 4 jours la valeur toxicologique de référence pour l’exposition aiguë considérée, dès lors qu’une exposition de 24h est considérée." aucune mesure sanitaire n’avait été immédiatement mise en place en direction des riverains, aucune alerte n'avait été diffusée auprès des professionnels de santé pour attirer leur attention sur ce risque sanitaire ?
- Quelles pouvaient être les réelles conséquences sanitaires (à court terme comme à long terme) pour la population exposée ?
- Quelles mesures l’État, l'ARS entendaient-ils prendre maintenant pour tenter de remédier à ce qui n'avait pas été fait en janvier 2023 ?
C'était sans compter sur le grand pouvoir d’illusionniste de l'industriel qui a réussi une fois encore à focaliser l'attention de l'assistance sur sa propre étude et ses propres conclusions ...
Manœuvre rendue aisée en l’absence du représentant de l'INERIS, invité mais qui n'aurait pas été disponible à la date retenue, selon l'industriel ...
Il est d'ailleurs incompréhensible que le sous-préfet ne se soit pas assuré de la disponibilité de ce partenaire indispensable sur ce dossier pour fixer la date de la commission qui avait pour objectif la présentation des conclusions de ses études.
Les participants étaient pourtant nombreux à vouloir l'interroger et sont restés sur leur faim.
L'industriel a donc eu tout le loisir d'orienter le débat, présentant le rapport final (version 3) publié par l'INERIS le 20 janvier 2023 comme seulement "une première approche", "un point de départ".
Version consolidée par le directeur de l'unité départementale de la DREAL qui de son côté évoquait "pas vraiment un brouillon mais des données d'entrée", ajoutant qu' "il ne serait pas sérieux de diffuser ce type de rapport dans la nature".
Ah bon ? Les citoyen.nes n'auraient pas eu la capacité de comprendre, si on le leur avait expliqué, qu'ils et elles venaient d'être exposé.es plusieurs jours à des concentrations de benzène qui avaient dépassé le seuil d'acceptabilité et qui pouvaient entraîner un risque sanitaire ???
20 mois après ses conclusions, l'INERIS les maintient dans son rapport "avis critique".
L'étude de l'industriel ne les a pas modifiées, juste illustrées graphiquement !!!
Mais visiblement, industriel et État continue à entretenir le flou, assistés dans cette tendance par l'ARS qui n'a même pas fait état de notre courrier du 20 juillet 2024 (voir ci-dessous notre publication en date du 23 juillet) au cours de cette réunion.
Sa représentante a minimisé, par les termes employés, les possibles conséquences sanitaires de cette fuite de naphta, s'appuyant sans hésitation sur un seuil que nous contestons depuis le début : celui de la valeur limite d'exposition professionnelle*.
Elle a considéré pour la population exposée que la probabilité de développer un cancer était "infinitésimale" ... Propos qui se voulait peut-être rassurants mais qui ont du mal à être convaincants dans un territoire déjà touché par une surmortalité de 42% chez les hommes de moins de 65 ans !
En conclusion, cette Commission de Suivi de Site n'a répondu à aucune des questions que la population était en droit de se poser. Elle a passé sous silence tous les manques qui se sont succédés tout au long de la gestion de cet accident, malgré les interpellations du Maire de Montoir, du représentant des salarié.es du site, des représentants des associations MNLE et AEDZRP.
Mais surtout elle n'a apporté aucun début de propositions pour tenir compte du fait qu'une partie de la population avait été exposée pendant 4 jours de décembre 2022 à des concentrations de benzène ayant dépassé le critère d'acceptabilité et pouvant entraîner des risques sanitaires.
Le communiqué de presse diffusé par la préfecture, moins de 2 heures après la réunion confirme également l’absence de prise en compte de la réalité vécue par les riverains.
Lire le communiqué de presse de l'AEDZRP
* L'INRS (Institut National de Recherche et de Sécurité)précise dans son document "Les Valeurs limites d'exposition professionnelle" de mai 2022 : "Ces niveaux de concentration sont déterminés en considérant que la population exposée (les travailleurs) est une population qui ne comprend ni enfants ni personnes âgées".
09 SEPTEMBRE 2024 : UNION INVIVO pointé à son tour comme peu respectueux de la réglementation !
Le site de Montoir de Bretagne a fait l'objet d'une visite d'inspection le 07 août dernier dont le compte-rendu vient tout récemment d'être publié sur le site "Géorisques". Plusieurs manquements sont pointés.
L’analyse de la qualité des eaux pluviales est à compléter et les valeurs limites doivent être respectées :
La rétention des stockages d’insecticide doit être rénovée pour la rendre étanche, la cuve de fioul est à remplacer.
L'inspection réalisée en 2022 avait déjà pointé le mauvais état de la rétention de la zone de stockage de l'insecticide et de la cuve à fioul ...
L'industriel est autorisé à stocker son insecticide dans 2 cuves de 1000 litres chacune et non 3 ...
Par ailleurs, des améliorations doivent être apportées au plan de formation (intégrer les risques spécifiques aux silos) et au système documentaire (pour répondre rigoureusement à la prescription réglementaire).
Les déchets doivent être évacués.
Consulter le rapport d'inspection de la visite du 07 août 2024
09 SEPTEMBRE 2024 : YARA - évacuation de l'ammoniac par bateau : le collectif s'adresse au sous-préfet
Pour en savoir plus sur le sujet
08 SEPTEMBRE 2024 : Raccordement de zones industrielles - une première dispense d'évaluation environnementale accordée au Havre - bientôt la même chose sur le territoire de la CARENE ???
La loi d'accélération des ENR a prévu que les projets de raccordement au réseau public de transport d'électricité de certains sites d'implantation d'installations industrielles ou de projets de production-stockage d'hydrogène puissent bénéficier d'une dispense d'évaluation environnementale.
Le site du Havre est le premier aménagement à bénéficier de la dispense d'évaluation environnementale.
La liste des sites concernés a été fixée par un décret du 29 mars 2024. On y découvre que la zone industrielle Loire Estuaire en fait partie ...
De quoi s'inquiéter quand on pense aux premiers projets qui pointent le bout de leur nez sur le territoire de la CARENE dans le cadre de la fameuse ZIBAC (Zone Industrielle Bas Carbone) :
- GOCO2 : projet de captage et de transport du CO₂ d’origine industrielle en vue de son stockage géologique permanent (CCS), Porté par Elengy, GRTgaz, Heidelberg Materials, Lafarge, Lhoist et TotalEnergies
- La construction d'une usine de production d'hydrogène décarbonée portée par LHYFE
- TAKE KAIR : implantation d'une unité de production de carburant de synthèse pour le transport aérien à partir d'hydrogène et de CO2 portée par EDF, Holcim, Ifpen et Axens
Ces futures implantations, dont certaines déjà annoncées Seveso risquent bien elles aussi d'échapper à l'évaluation environnementale !
Consulter le Decret du 29 mars 2024
06 SEPTEMBRE 2024 : Le rapport INERIS - Étude d'impact sanitaire suite à la fuite du P551- tant attendu par la population était dans le tiroir de l'industriel depuis le 20 janvier 2023 ...
L'INERIS, comme l'avait indiqué Air Pays de la Loire dans son premier rapport en date du 9 janvier 2023 a bel et bien remis son étude à l'industriel dès le 20 janvier 2023.
Dès ce moment, l'industriel connaissait les conclusions de l'étude
Le sous-préfet les avait-ils ?
On peut avoir de fortes présomptions sur ce point car ayant lui-même prescrit cette étude dans son arrêté préfectoral du 23 décembre 2022, on ne comprendrait pas qu'il ne se soit pas inquiété de sa publication ...
L'étude de dispersion engagée par l'industriel en mars 2023 et sur laquelle il a beaucoup communiqué n'a eu que pour objectif de faire diversion et tenter d'enterrer la première étude de l'INERIS.
D'ailleurs, l'avis critique de l'INERIS sur cette étude est également très éclairant.
Malgré tout, l'industriel conteste cette analyse critique (qu'il a lui-même sollicité) dans son "Mémo réponse" de 9 pages.
Dans sa présentation prévue pour la commission de suivi de site exceptionnelle qui se tient ce vendredi 6 septembre après-midi, il continue à minimiser l'impact sanitaire de cette fuite sur certains quartiers.
A aucun moment, il ne présente d'extraits des rapports que lui a fourni l'INERIS, il conteste la méthode EQRS (Evaluation quantitative des Risques Sanitaires) que l'institut a mise en œuvre.
Quand les résultats d'un rapport ou d'une étude ne cadrent pas avec les attentes de l'industriel, il les conteste tout simplement ! Ce n'est pas une première ...
Il s'auto-félicite des mesures mises en place :
- fermeture du garage : alors que ce sont les salarié.es eux-mêmes qui ont déclaré être dans l'incapacité de travailler dans ces conditions.
- maintien du tapis de mousse pour limiter l'évaporation : défaillant à certains moments (voir rapport de visite d'inspection du 27 décembre 2022).
Il ose même titrer sa présentation "Conclusions étude INERIS" alors qu'il ne présente que les siennes ...
Rappelons-nous : dès la parution du premier rapport d'Air Pays de la Loire le 9 janvier 2023, l'AEDZRP n'a cessé de tirer la sonnette d'alarme au regard des résultats des mesures effectuées.
En mars 2023, une réunion publique pour informer la population avait été proposée et refusée par l'ensemble des parties prenantes (sauf Air Pays de la Loire) car il fallait attendre la publication du fameux rapport ...
L'AEDZRP avait pris ses responsabilités et organisée elle-même cette réunion d'information le 21 avril 2023.
Pendant presque 2 ans, nos demandes et nos propos ont été méprisé.es aussi bien par l'industriel que par la municipalité, ignoré.es par la sous-préfecture !
Aujourd'hui, force est de constater que nous avions vu juste, quoi que l'industriel continue à en dire !
Nous tenons à rappeler ici que l'industriel n'est nullement expert en ce qui concerne les études d'impact sanitaire.
Une nouvelle fois cette après-midi, l'AEDZRP interviendra pour demander la tenue d'une réunion publique. En cas de refus elle prendra à nouveau ses responsabilités et s'engage à en organiser une rapidement. Elle étudie également les suites à donner face à une telle situation !!!
A lire sur le sujet : l'enquête de SPLANN signée de Samy Archimède
02 SEPTEMBRE 2024 : YARA - évacuation de l'ammoniac par bateau : une gestion "éclair" !!!
Pour en savoir plus sur le sujet
AOÛT 2024
28 AOÛT 2024 : Déclenchements intempestifs des sirènes PPI sur la zone portuaire - L'AEDZRP s'adresse au sous-préfet.
Suite à plusieurs épisodes de déclenchements intempestifs des sirènes PPI sur la zone portuaire (voir notre publication ci-dessous en date du 13 août dernier), l'AEDZRP s'adresse au sous-préfet pour demander la mise en place d'un protocole d'information rapide des élus locaux et de la population en cas de dysfonctionnement de ces dispositifs.
Lire le courrier adressé ce jour au sous-préfet
21 AOÛT 2024 : EQIOM, GERB, la liste des industriels qui ne respectent pas la réglementation continue de s'allonger !
EQIOM (installation de production de ciment) sur la commune de Montoir de Bretagne - La visite d'inspection en date du 04 juillet dernier a révélé que l'industriel procrastinait à résoudre l'ensemble des non-conformités de ses installations électriques dont 6 sur les 55 listées seraient susceptibles de créer un risque d'incendie ou d'explosion ...
Ce site est un proche voisin de YARA ...
GERB, (fabriquant de dispositifs anti-vibratoires (boîtes à ressorts) pour le génie civil, des machines industrielles ...) sur la zone industrielle de Brais - La visite d'inspection en date du 04 juillet dernier a révélé que l'industriel ne respectait pas plusieurs points de réglementation :
- absence de plan de gestion de solvants pour 2023
- non respect de la périodicité des 5 ans pour réaliser ses contrôles au titre de la rubrique n°2940 (Application, cuisson, séchage de vernis, peinture, apprêt, colle, enduit, etc)
Sur ce point, l'industriel est récidiviste. Le rapport d'inspection précise : "le site a déjà fait l’objet d’une mise en demeure par arrêté préfectoral du 7 juin 2018 pour non réalisation du contrôle périodique dans les délais requis (mise en demeure levée le 10/04/2019)."
- absence de mesures de COV pour la cabine de peinture et la grenailleuse depuis 2018 (mesures devant être réalisées au moins tous les trois ans)
- tri et suivi de gestion des déchets (dangereux/non dangereux) à améliorer ...
Il est inquiétant de constater que de plus en plus d’industriels se montrent aussi peu respectueux vis à vis de la réglementation, faisant fi de leur environnement voire de la sécurité de leurs salarié.es et des populations voisines.
Ce constat est en partie à mettre en parallèle avec la stratégie adoptée par un état qui se veut avant tout "protecteur" de ses industries au détriment de sa population, accordant sans cesse des délais, ne recourant que rarement à la sanction souvent peu dissuasive ...
Jusqu'au moment où l'accident se produit, alors on entend la même petite musique : plus jamais ça ... mais trop tard ...
Consulter le rapport de la visite d'inspection du site EQIOM
Consulter le rapport de la visite d'inspection du site GERB
17 AOÛT 2024 : YARA - Le sous-préfet autorise l'industriel à évacuer son ammoniac par bateau - les industriels seront informés ... mais pas la population !!!
Pour en savoir plus sur le sujet
13 AOÛT 2024 : Des sirènes PPI qui se déclenchent, des panneaux lumineux annonçant un accident industriel sur la zone portuaire ...
De quoi inquiéter sérieusement les riverain.es qui étaient à proximité du site ce dimanche 11 août ...
Pourtant aucune information transmise ... ni aux élu.es locaux, encore moins à la population !
Il faudra attendre lundi après-midi une information transmise par le sous-préfet grâce à l'intervention du maire de Montoir de Bretagne :
Ce n'est malheureusement pas la première fois que des déclenchements intempestifs de ces sirènes se produisent.
Si l'on peut comprendre qu'un dysfonctionnement survienne, il est inadmissible que la population n'en soit pas informée rapidement.
Ces alarmes et panneaux lumineux sont là pour prévenir d'un accident industriel, leur message d'alerte ne doit surtout pas être banalisé pour conserver toute son efficacité.
L'AEDZRP s'adressera prochainement aux services de l’État pour que des mesures soient mises en œuvre dans ce sens.
08 AOÛT 2024 : YARA - nouvelle astreinte financière
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02 AOÛT 2024 : ArcelorMittal Saint-Nazaire - Encore un mauvais élève qui ne se soucie pas de son impact sur l'environnement ...
L’arrêté préfectoral du 05 août 2005 (article 7.2.1) autorisant la société à exercer ses activités prévoyait que l'exploitant dispose d'une rétention d'une capacité de 90 m3 :
Lors d'une visite d'inspection le 28 mai 2014, il a été constaté que cette rétention n'était pas en place.
Le constat était le même le 23 septembre 2021 ...
Le 06 juin 2024, lors de la dernière visite d'inspection, l'exploitant n'était toujours pas en mesure de justifier de ses démarches sur ce sujet ...
Le préfet vient de le mettre en demeure de régulariser sa situation ... sous 12 mois ...
Pendant près de 20 ans, cette société n'a pas respecté la réglementation et se voit gentiment octroyer un bonus d'une année supplémentaire sans aucune sanction !
Suite à cette visite d'inspection, l’exploitant doit également procéder "dans les meilleurs délais" aux contrôles des rejets aqueux et atmosphériques du site.
Ces contrôles doivent en effet être réalisés chaque année. Le dernier contrôle des rejets atmosphériques a été réalisé en 2021, celui des rejets aqueux en 2020 ...
Des compléments sont également attendus sur plusieurs points : étanchéité des rétentions en béton, hauteur de cheminée, stockage de bois à proximité des parois du bâtiment, ...
Consulter le rapport de la visite d inspection du 06 juin 2024
Consulter l'arrêté préfectoral de mise en demeure du 1er août 2024
JUILLET 2024
30 JUILLET 2024 : YARA toujours champion de la temporisation continue à fixer lui même ses échéances avec la mansuétude du préfet
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29 JUILLET 2024 : YARA - Les organisations s'adressent une nouvelle fois au sous-préfet pour obtenir la transparence sur la transformation du site
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25 JUILLET 2024 : YARA une nouvelle fois déboutée devant le Tribunal Administratif
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23 JUILLET 2024 : Fuite du bac P551 - 19 mois après ... toujours pas de document mais une Commission de Suivi de Site exceptionnelle annoncée pour le 06 septembre prochain ! L'AEDZRP s'adresse à l'ARS
Après avoir longtemps attendu les éléments de l'industriel, l'Ineris a enfin pu finaliser son rapport et le remettre à l'industriel le 31 mai dernier ...
ENFIN ! oui mais ... Malgré nos interventions auprès de l'industriel et des services de l’État, nous ne pouvons toujours pas le consulter !
L’industriel entend y apporter encore des précisions ...
Le 08 juillet 2024, le sous-préfet annonçait la tenue d'une CSS exceptionnelle (dès la CSS du 23 janvier 2023, l'AEDZRP demandait la tenue d'une telle réunion ...) prévue le 06 septembre prochain dont l'objet sera "la présentation des conclusions du rapport de l'INERIS suite à l'incident survenu sur le site TotalEnergies de Donges le 21/12/2022".
Ne nous faisons pas d'illusions, malgré nos demandes répétées, le rapport risque bien de nous être transmis seulement dans les deux semaines qui précéderont la réunion.
Quoiqu'il en soit, l'AEDZRP s'est d'ores et déjà adressée à la directrice de la délégation territoriale de Loire-Atlantique de l'ARS Pays de la Loire afin que son représentant, membre de la commission, puisse répondre aux inquiétudes et interrogations de la population restées à ce jour sans réponse !
Lire le courrier adressé à la directrice de la delegation territoriale de loire atlantique
19 JUILLET 2024 : L'AEDZRP participe à la seconde édition des Rendez-vous Majeurs
Evènement national dédié à la prévention des risques industriels, organisé par l'association AMARIS* le 3 octobre 2024 au Havre, avec le soutien du ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires.
Cette année, les thèmes traités seront : la relation entre santé et environnement, les PFAS, les risques liés aux enjeux de la transition industrielle, le réchauffement climatique et les risques NaTech, le dialogue territorial et la culture des risques industriels.
L'AEDZRP participera à la table ronde sur les risques industriels : "Et si on repartait des attentes des riverains ?"
> En savoir + : https://www.amaris-villes.org/rdvm24/
> Programme : https://www.amaris-villes.org/rdvm24/programme/
> S'inscrire : https://www.amaris-villes.org/rdvm24/inscriptions/
(*) AMARIS : association nationale des collectivités pour la maîtrise des risques technologiques majeurs
16 JUILLET 2024 : Implantation d'une plateforme logistique à Campbon - la CARENE émet des réserves et rappelle les règles concernant la nappe phréatique
Le 15 juilllet, une mobilisation des riverain.es se déroulait pour contester le projet de FM Logistique :
Jusqu'à 60 000 tonnes de produits combustibles stockés (bois, polymères, pneumatiques, houille, coke, lignite, charbon de bois, goudron, asphalte, brais et matières bitumineuses, Aérosols extrêmement inflammables ou inflammables) ... De quoi effectivement s'inquiéter surtout au regard des non-conformités relevées lors des inspections réalisées en 2023 sur de tels sites (voir publication ci-dessous en date du 21 juin).
Lire l'article publié par Presse Océan le 16 juillet rapportant la position de la CARENE
08 JUILLET 2024 : YARA - L'opacité sur la transformation du site demeure ...
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JUIN 2024
21 JUIN 2024 : Réglementation post-Lubrizol - les industriels rappelés à l'ordre
Les stockages de liquides inflammables et de matières combustibles présentent de nombreuses non-conformités, révèle l'inspection des installations classées. Le service des Risques technologiques envoie un sévère rappel à l'ordre aux industriels concernés.
Lire l'article d'actu-environnement du 21 juin sur ce sujet
18 JUIN 2024 : Évaluation des niveaux de COV, de métaux et d'acide cyanhydrique dans l’air dans l’environnement de la raffinerie TotalEnergies à Donges - campagne 2023
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15 JUIN 2024 : Évaluation des niveaux en particules dans l'environnement du site YARA à Montoir de Bretagne - campagne 2023 - L'influence du site se précise
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13 JUIN 2024 : YARA - un combat gagné pour les salarié.e.s, une destruction des bâtiments et une dépollution des sols annoncés mais la vigilance doit rester de mise !!!
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10 JUIN 2024 : Lutte contre l'artificialisation des sols - la liste des grands projets soustraits du ZAN (Zéro Artificialisation Nette) publiée au Journal Officiel
Le ministère de la Transition écologique a publié l'Arrêté listant les projets d'envergure nationale ou européenne qui ne seront pas comptabilisés pour l'objectif de zéro artificialisation nette (ZAN).
La loi du 20 juillet 2023, visant à faciliter la mise en œuvre du dispositif (ZAN) a prévu une enveloppe nationale de 12 500 hectares réservés à ces grands projets pour la période 2021 à 2031. La liste initiale présentée en avril recensait 424 projets (sur 750 proposés par les Régions), qui représentent déjà 11 870 hectares.
Ces projets ne sont donc pas comptabilisés dans l'effort que doivent fournir les Régions durant la décennie, à savoir réduire de 54,5 % leur consommation d'espaces par rapport à la décennie précédente.
Dans cette liste figure le Grand Port Maritime qui se voit autorisé à artificialiser une centaine d'hectares supplémentaires sur le secteur. Il est vrai que celui-ci ne manque pas de projets pour occuper son espace ...
Lire l'article publié par Presse Océan le 08 juin 2024 : le port de Nantes Saint-Nazaire veut devenir un hub hydrogene
06 JUIN 2024 : Air Liquide, site de Montoir de Bretagne - Suite à la visite d'inspection du 16 avril dernier il est demandé à l’exploitant plusieurs actions correctives sous 30 jours
L’inspection du 16 avril dernier n’a pas conduit à constater de non conformités en matière d’entretien et de vérification (tests) des mesures de maîtrise des risques (MMR).
En revanche, plusieurs points de contrôle font l'objet d'une demande d'action corrective sous 30 jours :
- L'inspection et la requalification des ESP (équipements sous pression)
- Le risque foudre
- l'état des stocks
- le Plan d'Opération Interne
2 autres points font également l'objet d'une demande d'action corrective sous 30 jours :
- l'étude de danger
- les fiches de maîtrise des risques
Par contre aucune précision n'est apportée sur les constats effectués lors de l'inspection ni sur les demandes à formuler à l'exploitant à la suite de ces constats. Ces éléments sont inscrits dans une annexe confidentielle de 4 pages non communiquée ...
Il est simplement indiqué au début du rapport :
"L’inspection des installations classées demande à l’exploitant de corriger la mise à jour de son étude de dangers, d’apporter des corrections à la documentation relative aux MMR".
Encore une fois, aucune transparence sur des sujets qui peuvent potentiellement avoir un impact sur les populations et l'environnement !
02 JUIN 2024 : TOTALEnergies - Les risques présentés par l'unité Alkylation* sont-ils sérieusement maîtrisés ???
C'est la question que nous sommes en droit de nous poser à la lecture du rapport de la visite d'inspection du 22 mars 2024, publié ce jour.
Cette visite avait pour thèmes principaux l'étude de dangers de cette unité et les mesures de maîtrise des risques.
Sur 19 points de contrôle, 18 font l'objet d'une demande de justificatif à l'exploitant ... 13 d'entre eux font également l'objet d'une demande d'action corrective dans un délai de 2 à 4 mois !
Malheureusement, aucune indication n'est fournie sur les constats effectués lors de la visite et les demandes à formuler à l'exploitant à la suite de ces constats ...
Le rapport publié est en effet amputé de près de la moitié des pages (16/34) qui constituent une annexe confidentielle et ne permettent pas d'accéder à l'information du public.
"L'obligation de subir nous donne le droit de savoir" disait Jean Rostand. Mais encore une fois, force est de constater que les citoyennes et citoyens sont maintenu.e.s dans l'ignorance.
Le fait que 13 points de contrôle sur 19 nécessitent une action corrective sous 2 à 4 mois ne peut que susciter l'inquiétude notamment lorsque sont évoqués des risques tels que :
- des fuites de longues durées
- le dépotage de camion HF (acide fluorhydrique)
- le rapatriement d'HF vers les stockages
La base ARIA recense 5 accidents survenus sur cette unité depuis sa mise en service. Le dernier en date le 26 octobre 2022, suivi d'un second épisode le 28 octobre 2022, deux fuites de HF sont détectées lors de cet épisode :
- la première est la conséquence d'une erreur de réalisation et de réception de travaux
- la seconde est liée à la présence de corrosion ...
Cet accident aurait pu être évité comme la plupart de ceux que nous connaissons depuis quelques années et qui sont souvent liés aux choix de l'industriel de différer l’inspection de ses installations.
Heureusement cette fois aucune conséquence humaine n'avait été à déplorer pour les salarié.e.s, contrairement à l'accident survenu le 25 septembre 2009 (2 salariés victimes de brûlures, dont un gravement atteint)) ou celui du 11 juillet 2013 ( 1 salarié victime de brûlures).
L'AEDZRP ne manquera pas d'intervenir le 20 juin prochain à l'occasion de la prochaine réunion du dialogue riverain pour tenter d'obtenir des éléments précis sur ce dossier.
*"Mise en service en 1981 et d’une capacité de 35 t/h d'alkylat, l’unité d’alkylation permet de produire une base d’essence de haute qualité, qui entre dans la composition des carburants sans plomb. Ce process nécessite la circulation d'acide fluorhydrique pur."
Consulter le rapport de la visite d inspection du 22 mars 2024
04 JUIN 2024 : Carrière de la Maison Noulet - L'entreprise CHARIER renonce à son projet de stockage de déchets inertes
Ce mardi 4 juin, l’exploitant annonce par voie de presse l’abandon du projet lié, selon ses propos, à un virage de sa stratégie environnementale. A ce jour, il ne précise pas ce qu'il envisage pour le devenir du site mais précise simplement :
« La SCI La Clarté, propriétaire du site, souhaite ouvrir le dialogue avec les différentes parties prenantes, à partir de septembre 2024, pour engager une réflexion sur la vocation du site ».
Notre collectif regroupant des Revinoises et Revinois ainsi que les associations AEDZRP, Donges avec vous, Donges Solidaire et Citoyenne, Mieux vivre à Donges a dores et déjà indiqué au Président du Directoire de l’Entreprise CHARIER qu'il saisissait l'invitation au dialogue prévue en septembre prochain.
Lire le communiqué adressé ce jour à la presse par notre collectif
MAI 2024
24 MAI 2024 : Métaleurop Nord - la justice condamne l'État à indemniser les riverains victimes de pollution
La cour administrative d'appel de Douai juge insuffisants les arrêtés préfectoraux qui encadraient les rejets atmosphériques de l'usine compte tenu de la pollution accumulée. Elle condamne l'État à indemniser les riverains à hauteur de 1,2 M€.
Lire l'article d'actu-environnement sur ce sujet
21 MAI 2024 : YARA - Le collectif d'organisations mobilisées demande la transparence sur la transformation du site
Pour en savoir plus sur le sujet
16 MAI 2024 : Saint-Nazaire, malade de ses industries
Les deux premiers volets d'une enquête à lire absolument en accès libre : https://splann.org/enquete/pollution-saint-nazaire/
15 MAI 2024 : Fuite P551 - les tentatives de diversion du sous-préfet sur les délais de publication et l'impartialité de l'étude d'impact sanitaire tant attendue ...
Le 18 mars dernier, L'AEDZRP tirait une nouvelle fois la sonnette d'alarme dans un courrier adressé au Préfet avec copie transmise au Ministre de la Transition écologique et au Ministre délégué à la santé (voir ci-dessous notre publication à cette date).
Après un silence de 2 mois, nous venons de recevoir une réponse du sous-préfet en date du 06 mai et un retour du ministère de la santé en date du 15 mai ...
Le courrier du sous-préfet ne se prononce pas sur les délais de publication du rapport tant attendu.
Il se contente de trouver des excuses à l'industriel pour "expliquer" les retards de transmissions par le besoin d'échanges complémentaires entre ses équipes techniques et les experts de l'INERIS.
Selon les échanges que nous avons pu nous-mêmes avoir avec le Directeur des Services aux Entreprises et Certification de l'Ineris, il semblerait plutôt que l’industriel se soit un peu fait tirer l'oreille pour fournir l'ensemble des éléments demandés par l'Institut. Le 10 avril dernier, il nous confirmait par mail avoir reçu enfin les compléments demandés à TOTALEnergies et indiquait :
Compte tenu du retard pris par rapport au calendrier initial, nos experts sont mobilisés sur d’autres urgences. A priori, nous serions en mesure de clôturer notre avis dans un mois environ et au plus tard fin mai.
Le sous-préfet ne répond pas non plus à nos interrogations et inquiétudes quant à l'influence non négligeable de l'industriel sur la rédaction du document final mais fait diversion en tentant de laisser croire que nos inquiétudes se portent sur les travaux menés par Air Pays de la Loire et l'Ineris ... Alors que nous avions pris soin dans notre courrier du 18 mars de leur renouveler toute notre confiance et que l'ensemble de nos demandes d'investigations complémentaires portaient sur les résultats de l'étude menée par l'industriel, présentée à l'occasion de la Commission de Suivi de Site du 12 janvier 2024.
La réponse du ministère de la santé, des plus succincte, ne rassure pas sur l'importance accordée à la situation ... La balle est renvoyée sur l'ARS qui s'est montrée des plus silencieuse sur le sujet.
Quant au ministère de la transition écologique, il n'a pas daigné répondre pour le moment .
En conclusion, 18 mois après la fuite du bac P551, nous devrions finalement obtenir une étude d'impact sanitaire sur laquelle nous nous pencherons avec la plus grande attention et dont nous demanderons une contre expertise si le besoin s'en fait sentir.
10 MAI 2024 : Engrais azotés - une mission suggère de mettre fin à l'utilisation des ammonitrates haut dosage (plus de 28 % d'azote) problématique posée depuis 20 ans ...
Pour en savoir plus sur le sujet
09 MAI 2024 : Cancers pédiatriques sur le secteur de Sainte Pazanne - cancers chez les hommes de - 65 ans sur le territoire de la CARENE - se mobiliser pour trouver les causes.
En Loire-Atlantique, dans la petite ville de Sainte-Pazanne, une épidémie de cancers pédiatriques dépasse de quatre fois la moyenne nationale. Pourtant, rien ne bouge. Les analyses sont bâclées, les Agences de Santé officielles justifient leur inaction par les statistiques, les politiques détournent les yeux. Face à l'inertie générale, confrontés à un nouveau cas tous les six mois, les parents se sont mobilisés, d'abord seuls, puis rejoints par des voisins, des amis. Et désormais, une task force composée d'un avocat de renom, d'une sociologue de la santé et d'une toxicologue, toutes deux réputées, les épaule. L'enjeu : mener une enquête rigoureuse qui leur permettra d'approcher la vérité et de faire enfin cesser cette spirale infernale.
https://www.france.tv/documentaires/societe/5866959-contrepoisons-un-combat-citoyen.html
De notre côté de la Loire, sur le secteur de la CARENE, ce sont les hommes de moins de 65 ans qui sont touchés de manière anormale par une importante surmortalité :
+42% par rapport à la moyenne nationale en 2023, en augmentation constante depuis plus de 20 ans (le rapport de l'ORS 2019 l'évaluait à 38% et mentionnait qu'elle se situait entre 20 et 25% dans les années 1990).
Si sur notre territoire, plusieurs politiques se mobilisent, les pouvoirs publics continuent à vouloir détourner le regard et chercher des causes inacceptables comme la surconsommation de tabac et d'alcool ...
Plus que jamais, il faut poursuivre la mobilisation et mener les investigations nécessaires pour comprendre ce qui se passe et inverser la courbe de cette surmortalité qui ne cesse de progresser !
09 MAI 2024 : Maîtrise et réduction des émissions de COV à l'appontement 5 - TOTALEnergies s'octroie un délai supplémentaire à la dérogation obtenue !
Pour mémoire : l'industriel avait sollicité depuis 2015 une dérogation à la directive européenne relative aux émissions de COV et de benzène, liées aux opérations de chargement de produits pétroliers au niveau des appontements 3, 4 et 5 pour des raisons techniques mais également économiques ...
Le 24 mai 2018, le Conseil Municipal était d'ailleurs amené à se prononcer également sur le sujet (Lire l'article publié sur ce sujet par Ouest France le 29 mai 2018). Le résultat du vote était assez probant :
11 abstentions, 3 refus de vote, 5 votes défavorables et 9 favorables dont le maire ...
L'arrêté préfectoral du 24 janvier 2019 accordait finalement à l'industriel cette dérogation avec un délai de 5 ans pour l'appontement 5, soit jusqu'au 31 décembre 2023.
Délai visiblement trop court pour l'exploitant qui a demandé par un courrier en date du 6/12/2023 au préfet de prolonger la dérogation jusqu'à fin juillet 2024 ...
Pour information, la surveillance des niveaux de COV dans l'environnement de la raffinerie effectuée par Air Pays de la Loire pour l'année 2022 (le rapport 2023 n'est pas encore publié) indique que pour l'appontement 5 l'objectif de qualité (valeur annuelle 2) a été dépassé avec une moyenne de 2.3 µg/m3.
Sur les 16 semaines de surveillance, 13 ont été prises en compte pour le secteur de l'appontement.
La semaine du 28/09/22 au 07/10/22 : la moyenne mesurée était de 8.5µg/m3 ; celle du 24/11/22 au 30/11/22 : elle était de 4.6µg/m3. L'industriel peut donc difficilement argumenter que le dispositif de récupération n'est pas indispensable !!!
AVRIL 2024
17 AVRIL 2024 : TOTALEnergies - Un arrêté préfectoral qui ne nous dit pas tout ... L’État accorderait-il en catimini une dérogation à l'industriel au détriment de la sécurité des salarié.e.s et de la population ???
Le 20 février dernier, le préfet mettait en demeure l'industriel de respecter plusieurs points de la réglementation fixée par l'arrêté ministériel du 03 octobre 2010 relatif à la sécurisation des bacs double paroi* stockant des liquides inflammables.
(voir notre publication en date du 20 février 2024)
A priori, on peut se féliciter de telles exigences de la part de l’État même si on peut déplorer que l'application des textes prenne un temps aussi long et surtout que l'industriel ne la respecte que sous la contrainte.
MAIS ... car il y a un mais ...
Exceptionnellement nous avons pu nous procurer l'intégralité du rapport de la visite d'inspection effectuée le 12 décembre 2023 ainsi que le projet d'arrêté préfectoral de mise en demeure qui avait été soumis au préfet et à l'industriel.
Si l’arrêté préfectoral publié le 20 février rappelle dans ses attendus l’exigence de sécurité de l’arrêté ministériel de 2010 :
et demande explicitement de respecter :
- l'équipement de chaque espace annulaire d'une détection feu
- la prescription relative à l'arrêt immédiat du remplissage du réservoir et son isolement en cas de détection de présence de liquide inflammable dans l'espace annulaire
- la prescription relative au déversement automatique de mousse dans l'espace annulaire en cas de détection de présence de liquide inflammable dans l'espace annulaire
Il ne reprend pas expressément la demande de l'article 25-3 d'équiper également chaque espace annulaire d'une détection (liquide ou gaz) adaptée à la nature du liquide inflammable, demande formulée par l'IIC dans le projet d'arrêté initial préalablement aux autres prescriptions.
La formulation de l’arrêté préfectoral de mise en demeure du 20/02/2024 ne prend pas en compte correctement de graves non-conformités détectées par l’inspection DREAL du 12/12/2023 sur les réservoirs double-paroi de la raffinerie.
En cas de fuite de produit inflammable, l’infrastructure et les procédures actuelles ne garantissent pas une intervention en moins de 20 minutes et un début d’extinction automatique, pourtant exigé par l’arrêté ministériel du 03/10/2010 pour réduire le risque de catastrophe!
Actuellement seulement 2 réservoirs sur 12 sont équipés d'une détection (liquide ou gaz) adaptée à la nature du liquide inflammable.
Les autres sont uniquement équipés d'un capteur de niveau haut et d'un capteur de niveau très haut sensibles à la détection de liquide (inflammable ou pas)
Pour autant, selon le rapport de l'IIC, en cas de nécessité, le déclenchement automatique de déversement de mousse n'est pas possible sur ces 2 réservoirs dans la configuration actuelle.
Par ailleurs, lors de cette inspection, il a été constaté qu'une détection du niveau haut à 13h23 dans l'espace annulaire du réservoir P62 (non pourvu de détection liquide ou gaz inflammable) n'a conduit à une demande d'intervention qu'environ deux heures plus tard ...
Il est incompréhensible que l'exigence première prévue par l’arrêté ministériel de 2010, à savoir l’enchaînement immédiat consécutif à la détection automatique de liquide inflammable ne soit pas reprise dans les prescriptions de l'arrêté final.
Cette absence laisse la porte ouverte à une procédure « humaine , manuelle » avec ses aléas maintes fois exprimés.
Nous voulons rappeler ici les alertes exprimées à plusieurs reprises par les salarié.e.s de l'entreprise concernant entre autres leurs problèmes récurrents de sous-effectifs ...
On peut s’interroger sur le rôle des parties prenantes – Exploitant , Service de la Préfecture- dans le retrait de cette prescription fondamentale pour l’efficacité des exigences de sécurité de l’installation, des salarié.e.s et de la population.
Il est clair, que cette absence de système de détection sert uniquement l’intérêt de l'industriel ...
L’état doit revenir sur cette situation.
Il importe de procéder dans les meilleurs délais à la publication d’un nouvel arrêté incluant cette exigence première de détection de liquide inflammable automatiquement avec les enchaînements d’actions appropriées.
Notons au passage que le projet initial listait 12 réservoirs et que seulement 6 sont retenus dans l'arrêté final pour une mise en conformité. Quid des 6 autres ???
* Ces réservoirs à double paroi sont entourés d’un bac en forme d’anneau pour collecter le liquide en cas de fuite.
17 AVRIL 2024 : YARA - Deux arrêtés préfectoraux liquidation partielle d'astreinte financière"
Pour en savoir plus sur le sujet
16 AVRIL 2024 : TOTALEnergies a rattrapé ses retards d'inspections de ses équipements sous pression
Ce jour, le préfet vient de signer la levée de la mise en demeure prescrite le 19 avril 2023 (voir notre publication à cette date).
Consulter l'arrêté préfectoral
16 AVRIL 2024 : DAHER AEROSPACE - Mise en Demeure de corriger ses non-conformités
Ce jour, le préfet vient de signer un arrêté mettant en demeure l'exploitant de respecter la réglementation concernant la gestion du risque incendie ... (voir notre publication en date du 30 mars dernier).
Ce qui est bien la moindre des choses lorsque l'on stocke 36 000 m3 de matières combustibles.
Consulter l'arrêté préfectoral de mise en demeure
15 AVRIL 2024 : YARA - Nouvel Arrêté Préfectoral complémentaire - Évacuation de l'ammoniac sous 6 mois et du NASC sous 3 mois, oui mais COMMENT ???
Pour en savoir plus sur le sujet
14 AVRIL 2024 : YARA - Transformation du site, quel est le véritable projet de l'industriel ???
Pour en savoir plus sur le sujet
12 AVRIL 2024 : YARA, CSS exceptionnelle du 11 avril - Quelles informations ???
Pour en savoir plus sur le sujet
07 AVRIL 2024 : SCI-les Bruyères à Montoir de Bretagne - une levée de Mise En Demeure mais ...
Le 08 mars dernier, suite à une visite d'inspection en date du 14 février 2024, le préfet prenait la décision de lever la Mise en Demeure concernant la SCI-les Bruyères (voir publication archives 2023 en date du 11 mai).
Pour mémoire, suite à cette inspection, il était demandé au propriétaire des lieux de limiter les quantités de stockages de produits combustibles qu'il autorisait pour les différentes sociétés qui louaient ses bâtiments.
En effet, ceux-ci ne sont pas conformes aux dispositions applicables aux nouveaux entrepôts. Il est impossible d'y stocker plus de 500 tonnes de matières combustibles.
Par ailleurs, plusieurs non-conformités avaient été mises en évidence concernant les moyens de lutte contre l'incendie :
- absence de détection incendie (annoncée à l'époque comme étant à l'étude)
- ressources en eaux sur site en quantité insuffisante
- absence de dispositif de confinement des eaux d'extinction
- absence de système de rétention pour certains stockages
Le propriétaire et les locataires des lieux se sont-ils conformés aux attentes ?
La publication (en date du 03 avril) du rapport de la visite d'inspection réalisée le 14 février dernier confirme que le propriétaire a bien déterminé une quantité de matières combustibles inférieure à 500 tonnes pour l'ensemble de ses bâtiments ...
Elle est maintenant de 493 tonnes !!! Mais :
Ce qui était classé hier comme non-conformités, donc pouvant être imposé, est aujourd'hui soumis au "bon vouloir" des utilisateurs des lieux ...
- la ressource en eau disponible sur le site est toujours à l'étude
- le confinement des eaux d'extinction fait toujours défaut
- il manque toujours des systèmes de rétention pour certains stockages
- la détection incendie n'est pas évoquée dans ce nouveau rapport ... est-elle en place ?
Incohérences de la réglementation ...
On ne peut pas stocker plus de 500 tonnes de matières combustibles dans un bâtiment ne répondant pas aux nouvelles normes ni se soustraire aux différentes prescriptions permettant de lutter efficacement contre un possible incendie !
Par contre, on peut stocker 493 tonnes de matières combustibles dans ce même bâtiment qui ne répond toujours pas aux normes tout en se soustrayant aux différentes prescriptions permettant de lutter efficacement contre un possible incendie !
Et tout cela à moins de 350 mètres d'un quartier résidentiel accueillant une école primaire !!!
Consulter le rapport de la visite d'inspection du 14 février 2024
03 AVRIL 2024 : Quand un spécialiste de la dépollution pollue ...
Depuis la fermeture de la raffinerie normande Petroplus en 2013, c’est l’entreprise Valgo qui a été chargée de dépolluer le site de Petit-Couronne, près de Rouen (Seine-Maritime). L’inspection des installations classées avait constaté d’importantes « incohérences » entre les quantités de laine minérale que Valgo disait avoir évacuées du site et celles qui s’y trouvaient initialement.
Pour cause : Valgo aurait volontairement enfoui des déchets de laine minérale sur le site, mélangés à divers déchets industriels comme des grillages, des briques, des hydrocarbures… Cela a priori dans le but de boucler le dossier de dépollution du site et de pouvoir ainsi vendre certaines parcelles « à des prix bien supérieurs aux coûts d’élimination de la laine minérale dans une installation dûment autorisée », pour plus de 10 millions d’euros sur deux lots.
Pour en savoir plus lire l'article publié sur le site de France 3 Régions
MARS 2024
31 MARS 2024 : YARA - Panne électrique du 29 mars : Les mensonges par omission de la préfecture !
Pour en savoir plus sur le sujet
30 MARS 2024 : DAHER AEROSPACE pas tout à fait dans les clous concernant sa gestion du risque incendie.
La société DAHER AEROSPACE est autorisée à exploiter sur le site de Montoir de Bretagne un entrepôt de matières combustibles d'un volume de 236 000 m3. Lors de la visite d'inspection du 26 janvier 2024 (dont le rapport vient d'être publié récemment sur le site Géorisques), les services de la DREAL ont pu constater plusieurs non-conformités, dont certaines signalées précédemment en 2020 :
- absences de détection incendie dans les bureaux situés à proximité des cellules de stockages
- sur les 2 groupes motopompes présents sur le site et indispensables en cas d'incendie, le premier nécessitait des réparations urgentes et le second ne fonctionnait plus ...
- les tests réalisés pour contrôler le débit des poteaux incendie ont révélé que le niveau requis en cas d'incendie n'était pas assuré ...
Consulter le rapport de la visite d'inspection du 26 janvier 2024
28 MARS 2024 : PETITE FUITE … ? GROS DÉGÂTS !!!
Il y a un peu plus de 3 ans, le 02 janvier 2021, des traces d’hydrocarbures étaient localisées en Loire, au niveau de l’appontement n°6.
Comme à son habitude, l’exploitant TOTALEnergies minimisait les possibles conséquences de l’accident avec l’appui du CEDRE* (Centre de documentation, de recherche et d’expérimentations sur les pollutions accidentelles des eaux) !
Quelques mois après, à la lecture du rapport du BEARI ( le Bureau d'Enquêtes et Analyses sur les Risques Industriels), nous apprenions qu’environ 300 000 litres de produit s’étaient écoulés dans la Loire et surtout que la fuite située sous la route du Galion était responsable d’une pollution s’étendant sur une surface d’environ 10 000 m².
L’arrêté préfectoral du 20 octobre 2021 venait confirmé ces éléments. Il précisait également que cette fuite impactait différents milieux environnementaux notamment les sols, les eaux souterraines et qu’elle était même susceptible de s’étendre ...(voir notre publication du 27 octobre 2021 – pages archives)
* Rappelons au passage que TOTALEnergies est membre du Conseil d’Administration du CEDRE
En savoir plus sur les suites et conséquences de la fuite du 02 janvier 2021
18 MARS 2024 : Publication du rapport de l'Ineris suite à la fuite du bac P551 - Le feuilleton se poursuit !!!
Si le sujet n'était pas aussi grave, nous pourrions en sourire. Mais il est bel et bien question de la santé des personnes exposées à de fortes concentrations de benzène (reconnu cancérogène - groupe 1 par le CIRC depuis 1979) pendant plusieurs jours en décembre 2022 ...
Depuis 14 mois, la publication de cette étude d'impact sanitaire est non seulement reportée de semaines en semaines mais la question se pose réellement sur l'indépendance de sa rédaction par l'Ineris. L'AEDZRP tire une nouvelle fois la sonnette d'alarme dans un courrier adressé au Préfet avec copie transmise au Ministre de la Transition écologique et au Ministre délégué à la santé.
Consulter le courrier adressé au Préfet
08 MARS 2024 : SCI " Les Bruyères" à Montoir de Bretagne - Levée de mise en demeure
Le 04 mai 2023, cette société était mise en demeure pour stockage d'une grande quantité (au moins 792 tonnes) de matières combustibles sans autorisation, dans des bâtiments non adaptés, à moins de 350 mètres d'une école et d'un quartier résidentiel (voir notre publication en date du 11 mai 2023 - pages archives).
Suite à la visite d'inspection du 14 février 2024 (dont le rapport n'est pas encore disponible sur le site Géorisques), le préfet a décidé de lever la mise en demeure.
L'arrêté préfectoral publié ce jour ne donne aucune indication sur les éléments qui sont à l'origine de cette décision. Attendons la publication du rapport d'inspection.
04 MARS 2024 : Risque accidentel à la raffinerie de Donges - Le maire dans le déni ?
Ce jour, à l'occasion d'une interview sur hit-west, le maire se dit confiant ...
https://hitwest.ouest-france.fr/raffinerie-de-donges-le-maire-francois-cheneau-plutot-confiant-malgre-les-alertes-de-la-cgt
Il précise que ce qui lui importe "c'est ce qui se passe à l'extérieur du site" ... Les salarié.e.s apprécieront !!!
Ignore-t-il que ce qui se passe à l'intérieur est malheureusement susceptible d'entraîner de graves conséquences à l'extérieur ? Mais le terme de "prévention" ne fait peut-être pas partie de son vocabulaire ? ...
Notons au passage que ce qui s'est passé à l'extérieur du site fin décembre 2022 (fuite du bac P551) ne l'a pas vraiment préoccupé ...
A aucun moment, il n'a donné d'informations claires pour inviter les Dongeoises et Dongeois concerné.e.s à se protéger des émissions de benzène !
03 MARS 2024 : Concentrations de benzène mesurées en continu sur la commune de Donges - L'AEDZRP interroge Santé Publique France
Depuis le mois de novembre 2023, un capteur a été ajouté sur la station de mesure d'Air Pays de la Loire au niveau de la rue Pasteur en complément de celui installé sur le quartier de la Mégretais. Notre association suit avec un grand intérêt les données collectées et mises à disposition du public sur le site de l'AASQA :
https://www.airpl.org/air-exterieur/mesures-en-direct
Au regard des pics réguliers enregistrés au-delà de l'objectif de qualité des 2 μg/m3 et parfois même très au-delà de la limite des 5 μg/m3 (valeurs annuelles), nous avons décidé d'interroger Santé Publique France sur les possibles conséquences pour les Dongeoises et Dongeois.
Lire le courrier adressé à Santé Publique France
03 MARS 2024 : La raffinerie TotalEnergies à l’arrêt - « De réelles sanctions s’imposent »
01 MARS 2024 : Les mensonges de TOTALEnergies !
Le 27 février, l'industriel communiquait sur son site :
Le 29 février, la même information était reprise pour les journées du 1er au 3 mars ...
Relayée sur la page Facebook de la municipalité, toujours prompte à croire sur parole les propos de l'industriel sans se poser de question !
Le 1er mars les Dongeoises et Dongeois sont informé.e.s suite à un communiqué de presse des salarié.e.s CGT de ce qui se passe réellement : la raffinerie est A L'ARRÊT COMPLET depuis le 20 FEVRIER en raison de fuites et de problèmes de corrosion .... On peut y apprendre également qu'un arrêt partiel a eu lieu en décembre 2023 ...
Bizarrement aucune allusion ne sera faite sur ce sujet à la Commission de Suivi de Site du 12 janvier 2024, ni à l'occasion de la réunion du "dialogue riverain" du 25 janvier !
Aucune allusion ne sera faite non plus dans ces instances aux non-conformités détectées le 12 décembre 2023 par les services de la DREAL sur certains bacs "double parois" (voir publication en date du 20 février).
L'exploitant est bien trop occupé dans ces instances à vanter la façon dont il maîtrise la sécurité de son site. Or, une nouvelle fois, la preuve en est donnée, l'exploitant joue un jeu dangereux :
- en différant les inspections de certaines installations
- en retardant au maximum certains travaux
La sécurité du site, donc celle des salarié.e.s et des riverain.e.s n'est pas assurée.
Lire le communiqué adressé ce jour à la presse par l'AEDZRP
FEVRIER 2024
29 FEVRIER 2024 : Un jugement encourageant qui peut servir d'exemple ! La société Timac-Agro (site de Tonnay-Charente) condamnée pour ses émissions polluantes
La justice vient de reconnaître le préjudice de deux associations environnementales suite à des pollutions répétées de l’air et de l’eau par Timac Agro, une usine d’engrais située à Tonnay-Charente (Charente-Maritime).
Ces deux associations ont saisi la justice en 2020 suite à des manquements répétés à la réglementation environnementale. En cause : le site de Tonnay-Charente où Timac Agro – propriété du groupe Roullier – a produit durant des décennies des engrais azotés et phosphatés dédiés à l’agriculture.
Entre 2010 et 2019, plusieurs « non-conformités » ont été établies à Tonnay-Charente. Le site est désormais à l’arrêt depuis près d’un an, appelé à devenir une plate-forme logistique ...
Consulter le jugement
26 FEVRIER 2024 : TOTAL dépose un recours au Tribunal Administratif contre un arrêté préfectoral qui lui demande de renforcer ses mesures de sécurité ...
Le 04 août 2023, le préfet signait un arrêté portant modifications et prescriptions complémentaires à l'arrêté préfectoral du 24 janvier 2019 modifié autorisant l'exploitation de la raffinerie par Total Energies Raffinage France sur la commune de Donges. Des précisions étaient apportées notamment au niveau des études de dangers concernant la prise en compte des équipements suivants :
- les soupapes de sécurité ,
- les alarmes de sécurité de niveau, de température, et de pression des équipements dès lors que ces dispositifs répondent aux critères d'efficacité, de cinétique de mise en œuvre et de pérennité mentionnés dans l'arrêté ministériel du 4 octobre 2010.
Par ailleurs des précisions étaient apportées au niveau des obligations de l'industriel en cas d'incident/ accident notamment par rapport aux épisodes de torchages. Un point était ajouté sur les équipements critiques en cas de pertes électriques et un autre sur l'installation de détecteurs.
Visiblement ses nouvelles prescriptions ne sont pas du goût de l'industriel, qui après avoir déposé un recours gracieux en octobre 2023 à l'encontre de cet arrêté a déposé ensuite un recours auprès du tribunal administratif en décembre 2023, comme l'indique un document du TA en date du 08 février 2024 pour demander son annulation ...
Pourtant l'exploitant est bien loin d'être dans les clous, malgré ce qu'il se plaît à clamer haut et fort et comme l'attestent les trop nombreuses mises en demeure dont il est l'objet !
Consulter l'AP du 04 août 2023
Consulter le document du TA
23 FEVRIER 2024 : YARA - Les résultats d'un audit lancé par la Préfecture présentés à plusieurs élu.e.s
Pour en savoir plus sur le sujet
21 FEVRIER 2024 : Les dessous de la construction des paquebots de luxe ... Les déchets et la pollution ...
Il y a 2 jours l' Etat demandait au constructeur de surveiller son impact sur l'environnement (voir notre publication en date du 19 février 2024).
Aujourd'hui, la publication du dernier rapport d'inspection sur le site Géorisques nous informe sur la façon dont les Chantiers de l'Atlantique gèrent leurs déchets sur le site ... Et on est bien loin de la "magie" du luxe et du savoir faire "extraordinaire" ...
Un certain nombre de non conformités sont pointées. L'exploitant devra y remédier dans les plus brefs délais et devra prendre toutes les mesures nécessaires afin de s'assurer que les déchets et résidus produits sont stockés dans des conditions ne présentant pas de risques de pollution (prévention d'un lessivage par les eaux météoriques, d'une pollution des eaux superficielles et souterraines, des envols et des odeurs) pour l'environnement. Un plan de résorption doit être transmis dans un délai de 1 mois pour une mise en conformité sous trois mois maximum.
Rapport inspection 12 decembre 2023
20 FEVRIER 2024 : Nouvelle mise en demeure pour TOTALEnergies !
Toujours dans la procrastination, l'industriel est mis en demeure de respecter les dispositions de l'article 25-3 de l'arrêté ministériel du 3 octobre 2010 susvisé pour les réservoirs à double paroi P51, P57, P58, P65, P70, P71 stockant des liquides de mention de danger H224, H225 ou H226 en :
- équipant chaque espace annulaire d'une détection feu dans un délai de 6 mois
- respectant la prescription relative à l'arrêt immédiat du remplissage du réservoir et son isolement en cas de détection de présence de liquide inflammable dans l'espace annulaire dans un délai de 12 mois
- respectant la prescription relative au déversement automatique de mousse dans l'espace annulaire en cas de détection de présence de liquide inflammable dans l'espace annulaire dans un délai de 12 mois
Reste à espérer qu'aucun accident ne survienne entre temps ...
Consulter l'arrêté préfectoral
20 FEVRIER 2024 : YARA - Le préfet demande une étude pour mise en sécurité définitive du stockage d'ammoniac, dans l'optique de réduire rapidement le potentiel de danger, avec un plan d'action assorti d'échéances précises;
Pour en savoir plus sur le sujet
20 FEVRIER 2024 : YARA - Les bâtiments servant au stockage des engrais posent problème ! Nouvelle mise en demeure pour l'exploitant ...
Non conformités électriques, dispositifs de désenfumage non opérationnels ...
Pour en savoir plus sur le sujet
19 FEVRIER 2024 : Chantiers de l'Atlantique - l’État demande au constructeur de paquebots de Saint-Nazaire de mesurer plus précisément ses rejets dans l’environnement
Dans un nouvel Arrêté Préfectoral publié ce jour, le Préfet demande au premier chantier naval français d’être plus précis sur ses rejets chimiques, notamment dans l’atmosphère et les eaux souterraines.
L’entreprise a des dates butoirs définies pour réaliser certaines mesures (fumées de soudage inox), pour rechercher des produits de substitution, pour évaluer les risques sanitaires …
Depuis le début de l'étude de zone, nos associations (AEDZRP, Association des habitants du village de Gron, LDH et VAMP) pointent le déficit de surveillance environnementale autour des grandes entreprises du territoire.
En effet, la raffinerie TOTALEnergies est la seule dont l'Arrêté Préfectorale impose à la fois des mesures de surveillance de ses émissions dans l'air et l'eau (de surface et souterraine).
Au regard du manque de données disponibles et face à l'indigence du plan de mesures (dans l'air et les sols) prévu pour la 3ème phase de cette étude, nous demandons que ces plans de surveillance environnementale soient prescrits aux industries les plus émettrices.
Pour que cette étude de zone puisse déboucher sur l'étude épidémiologique que nous attendons, Santé Publique France doit pouvoir disposer de données nombreuses et représentatives.
Depuis novembre 2023, nous rencontrons les élus locaux et parlementaires membres du Comité d'Orientation Stratégique de l'étude de zone pour obtenir leur soutien dans cette démarche.
A ce jour, Député, Sénateur, Maires de Saint-Nazaire et Montoir de Bretagne ont répondu positivement.
Nous nous félicitons de la mise en œuvre de ce plan de surveillance pour les Chantiers de l’Atlantique et espérons qu'il y en aura d'autres à venir.
Consulter l'arrêté préfectoral publié ce jour
Lire l'article publié sur Ouest France
04 FEVRIER 2024 : La Cour des comptes s’alarme des failles du contrôle des sites industriels classés
Quatre ans après l’incendie de l’usine Lubrizol, près de Rouen, la Cour des Comptes pointe les lacunes de la surveillance des installations industrielles classées ICPE, faute de moyens humains notamment alors que les tâches se multiplient.
Conséquence : l’administration peine à assumer toutes ses missions. Entre 2018 et 2022, les inspections de sites classés ont bien augmenté de 35,3% - moins que l’objectif de 50% fixé par le gouvernement – avec 19 152 inspections. Mais en parallèle, les contrôles inopinés des rejets des sites industriels ont, eux, baissé de 38%. Et les sites ICPE relevant de la simple déclaration – les moins à risque – ne sont pratiquement jamais contrôlés, sauf en cas de signalement.
En plus des risques accidentels, la Cour des comptes s’inquiète des risques « chroniques », notamment la pollution des sols ou des cours d’eau. « Les impacts sanitaires et environnementaux de ces pollutions ne sont pas assez étudiés », écrivent les magistrats, qui rappellent que « ces pollutions sont le plus souvent découvertes à la cessation d’activité » des sites industriels en question, et que « les moyens alloués au recensement des sites et à leur dépollution sont insuffisants ».
Autres problèmes :
- Les sanctions administratives en cas de non-respect des réglementations par les industriels restent «peu dissuasives».
- Pour simplifier et accélérer les procédures d’implantations industrielles, le champ couvert obligatoirement par des études d’impact a été limité avec l'inconvénient de passer à côté de certains risques. Or de nouveaux risques industriels émergent. Avec le changement climatique, des sites de production sont vulnérables à des feux de forêt ou des inondations. Avec la possibilité que ces catastrophes naturelles provoquent en cascade des accidents industriels. A l’avenir, il faudra que la prise en compte de ces phénomènes « soit renforcée encore », pointe la cour.
Le rapport réclame également un bilan de la mise en œuvre des Plans de Prévention des Risques Technologiques (PPRT), créés dans la foulée de la catastrophe AZF à Toulouse afin de réduire les risques posés par certaines activités aux riverains, particuliers et entreprises. Vingt ans après, «beaucoup de questions demeurent sans réponse», pointe le rapport qui critique le manque de suivi et d’accompagnement dans la phase d’adaptation des logements et des bâtiments riverains de zones industrielles.
Autant de sujets préoccupants sur lesquels l'AEDZRP tire la sonnette d'alarme !!!
Ce rapport tombe à point nommé au moment où le gouvernement veut poursuivre dans sa démarche pour simplifier et accélérer les procédures d’implantation pour les sites industriels ...
consulter le rapport de la cour des comptes
JANVIER 2024
31 JANVIER 2024 : La fondation de l’Académie de médecine réclame un « Giec de la pollution chimique »
C’est une pollution à laquelle nous sommes exposés tout au long de notre vie, partout et en permanence.
Des médecins, politiques, membres d'association environnementales appellent à créer un "Giec de la pollution chimique" équivalent du groupe d'experts internationaux sur le climat pour améliorer la connaissance des effets des produits chimiques sur la santé.
- Investir très significativement pour développer la connaissance sur les expositions aux polluants chimiques et leurs produits de dégradation.
- Mieux quantifier la part relative des expositions selon leurs sources (air, aliments, boissons, objets…).
- Favoriser la recherche sur les méthodes et les produits alternatifs, notamment pour les phytosanitaires incriminés.
- Evaluer la toxicité des mélanges.
- Mesurer les effets des faibles doses avec une exposition chronique, sur la vie entière.
Autant de préconisations que l'AEDZRP partage et soutient. Il y a urgence à s'emparer de ce sujet et à le porter auprès de toutes celles et tous ceux qui ont pouvoir de décision.
Consulter le livre blanc de la Fondation de l’Académie de médecine et son Glossaire
Lire l'article de Presse Océan paru le 31 janvier sur ce sujet
29 JANVIER 2024 : ICPE - les priorités de l'inspection en 2024
Sur le plan national, six priorités :
- le suivi du "plan eau" (réduction de la consommation des ICPE),
- les PFAS (l'arrêté du 20 juin 2023 impose à quelque 5 000 exploitants de rechercher ces polluants à vie longue dans leurs rejets aqueux),
- les rejets de COV (Le but de cette action nationale est la réduction des émissions diffuses et canalisées de COV et le contrôle des valeurs limites d'émissions, notamment via le plan de gestion des solvants -PGS)
- le contrôle des stockages d'ammonitrates*,
- la réglementation post-Lubrizol
- les trafics de DEEE (Déchets d'Equipements Electriques et Electroniques).
S'y ajouteront six priorités choisies (parmi seize) au niveau régional.
*Il s'agit là d'une première indication relative au contenu de ce rapport que le Gouvernement se refuse pour l'instant à publier et qui pointerait de graves insuffisances sur les stockages agricoles. Ces insuffisances ont déjà été identifiées par une précédente mission mais l'exécutif n'a pas donné suite au projet de réglementation censé les résoudre en raison de l'opposition des coopératives agricoles. L'instruction demande de concentrer l'action sur « le contrôle de l'état des stocks des engrais, les consignes d'exploitation et de sécurité, la localisation des risques, l'aménagement et l'organisation des stockages ainsi que sur le respect des dispositions constructives des locaux de stockage ».
Consulter l'instruction transmise aux préfets par le ministre
27 JANVIER 2024 : Benzène sur la commune de Donges ...
La demande (depuis plusieurs années) de l'AEDZRP d'avoir une station pour mesurer le benzène en continu au cœur de Donges a(vait ) du sens et cela se confirme !
Ce capteur installé au niveau de la station de mesures de la rue Pasteur permet à toutes celles et tous ceux qui le souhaitent d'être informé.e.s ! https://www.airpl.org/air-exterieur/mesures-en-direct
Gros pics mesurés sur la station Pasteur entre le 20 et le 21 janvier ! Mais également des dépassements réguliers de l'objectif de qualité, voire de la valeur limite annuelle !
Même constats sur le capteur situé dans le quartier Mégretais ...
Rappel : objectif de qualité ( valeur annuelle) 2µg/m3 - valeur limite (annuelle) 5µg/m3
21 JANVIER 2024 : Méthaniseur de la Barillais - nouvelle visite d'inspection - Interrogation sur l'étanchéité de la rétention ...
Pour en savoir plus sur le sujet
20 JANVIER 2024 : Ciné-débat autour du film "Les algues vertes"
A l'initiative de l'association "Ciné-Donges" avait lieu hier soir à l'espace Renaissance la projection du film "Les algues vertes". A l'issue du film, un débat était proposé avec la participation de 3 représentants de la Confédération Paysanne et de l'AEDZRP. Echanges très intéressants avec le public nombreux notamment sur les différentes pratiques agricoles, les impacts de l'agro-industrie, les risques générés par l'utilisation des engrais et produits phytosanitaires ...
18 JANVIER 2024 : YARA - Nouveau rapport d'inspection publié concernant les Eaux
Industrielles et les Eaux Pluviales ... Des rejets d'Azote et de Phosphore toujours au-delà des seuils fixés et un Arrêté Préfectoral qui se fait attendre !
Pour en savoir plus sur le sujet
16 JANVIER 2024 : Des fuites de méthane « diffuses » sur le terminal de Montoir de Bretagne
Pour en savoir plus sur le sujet
15 JANVIER 2024 : Fuite du P551 - L'industriel met la poussière sous le tapis avec le soutien de la préfecture
Le 12 janvier 2024, la Commission de Suivi de Site annuelle présidée par le sous-Préfet de Saint Nazaire avait à examiner et porter ses appréciations sur les rapports annuels présentés par les industriels SFDM, ANTARGAZ, et TOTALENERGIES.
A son ordre du jour également un sujet qui aurait mérité à lui seul qu'on lui consacre une CSS spécifique (demande formulée dès janvier 2023 par notre association mais balayée d'un revers de main par la sous-préfecture) : la fuite de Naphta du bac P551 survenue le 21 décembre 2022.
Pour éclairer ce sujet, 6 rapports (représentant près de 800 pages) avaient été transmis à l'ensemble des membres de la commission 10 jours avant sa tenue (plusieurs d'entre eux étaient pourtant disponibles dès la fin de l'été 2023. L'AEDZRP les avait sollicités dès le mois d'octobre sans succès) ...
Malgré tout, notre association s'est fait fort de les examiner le plus en détail possible. Ce qui lui a permis de pointer un certains nombre d'éléments passés sous silence par l'industriel dans sa présentation et d'en faire état au cours des échanges avec le soutien de l'association MNLE (autre membre de la CSS) :
1) Le rapport du BEARI analysant les causes de l'accident avait été écarté des documents produits. Pourtant celui-ci pointait clairement qu'un tel accident aurait pu être évité si l'exploitant avait mis en œuvre la sécurité nécessaire (voir notre publication en date du 21 décembre 2023 sur le sujet).
2) L'analyse de l'impact des émissions atmosphériques de benzène, réalisée par le laboratoire de l'industriel était présentée comme validée alors même que le fameux rapport de l'Ineris n'était toujours pas disponible.
3) La modélisation réalisée par l'industriel lui-même pour produire cette analyse soulevait plusieurs incertitudes qui amenaient l'AEDZRP à demander des investigations complémentaires.
4) Alors que les différentes analyses dans les milieux eaux et sols confirmaient la présence des PFAS, il était fait le choix de ne pas en tenir compte et donc de ne pas mesurer leur impact sur la qualité des milieux
5) Seul les hydrocarbures C5-C12 étaient retenus pour mesurer leur impact sur la qualité des milieux, alors que les différentes analyses prouvaient la présence des hydrocarbures C10-C40.
Autant dire que les conclusions présentées par l'industriel au cours de la commission ne pouvaient être acceptées en l'état :
Pourtant à notre grande surprise (aucune information n'avait été donnée pendant la réunion), 2 heures après la clôture de la commission, la préfecture adressait un communiqué à l'ensemble des média locaux.
Ce communiqué, qui peut sembler être écrit sous la dictée de l'industriel, valide non seulement ses conclusions mais va encore plus loin concernant l'exposition des habitant.e.s aux émissions de benzène en le comparant au seuil d'exposition professionnel. Argument que nous avions déjà déconstruit il y a un an à juste titre ...
AEDZRP et MNLE maintiennent leurs demandes :
- une nouvelle modélisation concernant la qualité de l'air
- la prise en compte de l'ensemble des polluants présents sur le site
- la tenue d'une prochaine CSS en présence notamment d'Air Pays de la Loire et de l'Ineris
Lire le communiqué adressé à la presse par la préfecture à l'issue de la CSS
Lire le communiqué adressé à la presse par l'AEDZRP et le MNLE
10 JANVIER 2024 : YARA - Le collectif des organisations rencontre le sous-préfet
Pour en savoir plus sur le sujet
Date de dernière mise à jour : 08/12/2024